Avec le retour de l’été, c’est aussi les départs en vacances, et les activités de loisirs des jeunes Orvaltais. En 1980, certains d’entre eux ont mis à contribution leur talent artistique pour décorer un bus. Le véhicule est devenu un gentil monstre aux grands yeux, avec une bouche souriante, et des guirlandes de poix et rayures sur la carrosserie. Les enfants prennent la pose devant leur œuvre, on peut imaginer leur fierté devant le travail accompli !
(1980, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W492).
Au fil des aménagements urbains, le Bourg d’Orvault change de visage, à l’image de la place Jeanne d’Arc (photo sans doute prise dans les années 1980). Avant, il était possible d’en effectuer le tour en voiture, et de stationner de chaque côté de l’espace vert central équipé de bancs pour se reposer. On aperçoit même la Fabrique et son étang. Aujourd’hui, c’est une esplanade piétonne, desservant les commerces ; la place Jeanne d’Arc reste toujours au cœur de la vie du Bourg.
(1980, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W500).
Cette manifestation à Orvault a rassemblé les habitants sous le signe de la fête, des ballons et des déguisements. Organisée en 1982 par l’Office Municipal Loisirs Enfance Jeunesse (OMLEJ), on ne sait pas grand-chose de plus sur ce carnaval : où, qui, pourquoi, les questions restent mais cette photographie nous montre que les Orvaltais aimaient participer joyeusement à la vie de leur quartier.
(1982, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W507).
Allons-nous revoir un hiver prochain des paysages comme celui-ci ? En 1986, une épaisse couche de neige avait modifié le paysage d’Orvault, le parvis de la mairie avait laissé place à une belle place blanche. Le ciel gris laissait présager de nouvelles chutes de neige, ralentissant à coup sûr la vie dans le Bourg !
(1986, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W526).
En vous baladant dans la Vallée du Cens, vous tomberez sur ce petit pont qui enjambe la rivière. A quelques pas du Bois de l’Avenir, donc du Bourg, vous vous retrouvez ainsi dans la nature : Orvault, la ville à la campagne ! On ne sait pas la date de construction du pont, mais on peut deviner qu’il a vu quelques saisons s’écouler, et de nombreux habitants à pieds, à vélo ou à cheval passer la rivière…
(Sans date, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W552).
Ne cherchez pas, le château de la Grée n’existe plus depuis longtemps. C’est en 1969 que son épopée prend fin lorsque, il est démoli, sous les yeux des habitants du quartier pour laisser la place à des logements. Portant le nom des premiers propriétaires du terrain, le château a été construit en 1856 par Noël Vincent. Il a ensuite été occupé par un certain Alfred de la Brosse…maire de la Ville d’Orvault !
(1969, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W562).
On ne sait pas grand-chose sur la baignade de ces enfants, à la piscine de la Cholière, en 1991. Qui sont-ils, et que font-ils là ? On devine juste à leurs sourires qu’ils sont heureux d’être dans l’eau. Le photographe de la Ville a su capter leur attention, toute comme il capte la nôtre en jouant avec les cercles et les rayures des bonnets, des maillots, des ballons et même de la piscine !
(1991, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W603).
En juillet 1989 eut lieu à Orvault, comme dans tout le pays, une grande fête pour célébrer le 200e anniversaire de la Révolution ainsi que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. A Orvault, petits et grands se déguisèrent en révolutionnaires aux couleurs de la France. Un « arbre de la liberté » fut planté pour l’occasion. Les commerces du bourg furent décorés et rebaptisés comme autrefois. On vit ainsi renaitre le prêteur sur gage, et l’apothicaire dans le Bourg d’Orvault!
(Juillet 1989, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W677).
Reconnaissez-vous cette cour de récréation ? C’est celle de l’ancienne école de la Bugallière, l’actuel centre Stévin, au début des années 1980. A l’heure de la pause, petits et grands jouent, puis s’arrêtent, remarquant avec intérêt la présence de l’appareil photo.
(1980, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W748).
Habitant d’Orvault, vous voyiez la Ville changer de visage régulièrement. A l’aube des années 1980, la Bugallière n’avait pas le même visage : des arbres jeunes, un champ bordant la route, et pourtant déjà les maisons dessinent un nouveau visage au quartier.
(1980, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W748).
1982, la 404 de Peugeot est une reine de la ville, et pourtant on pense déjà aux vélos. Ici, une dame inaugure une piste cyclable le long de l’avenue de la Cholière. Les cyclistes roulent tranquillement, et sont protégés des dangers de la route grâce à une bordure de pelouse et d’arbustes. Attention tout de même à l’intersection, où ils risquent de rencontrer des cavaliers !
(1982, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W850).
Où cette photo a-t-elle été prise ? N’en doutez pas, la photo a bien été prise à Orvault, précisément au hameau du Moncellier. La campagne orvaltaise, plus réputée pour ses terres agricoles ou ses exploitations laitières, laisse pousser quelques carrés de vignes. Trois hommes s’activent pour préparer la vendange. La cuvée 1978 était-elle bonne ?
(1978, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W853).
Qui est ce motocycliste qui s’engage imprudemment ? Quelle est cette rue où l’eau monte en bouillonnant ? Peu importe les détails, cette photographie illustre bien les importantes inondations qui ont touché le Pont du Cens, en 1983.
(Janvier 1983, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W869).
La filature, la minoterie, la fabrique… autant de noms que d’activités pour qualifier ce lieu niché au cœur du Bourg. Deux petites industries se succédèrent ici, une filature de coton, puis en 1865 une minoterie. Sur la photo de 1978, les arbres cachent en partie l’établissement, mais derrière l’étang on distingue les bâtiments où logeaient les ouvriers. La minoterie ferma ses portes une dizaine d’années plus tard, remplacée par un immeuble. Autour des restes de la haute cheminée en briques, seul vestige de ce passé industriel, de nouveaux orvaltais se sont installés.
(1978, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W938).
Cachée dans le bourg d’Orvault, dans la rue Donatien Tendron, une grande et vieille bâtisse de pierres a abrité une école privée de filles, l’Immaculée Conception, tenue par des Sœurs de Saint Gildas. A son ouverture en 1845, l’école accueillait 60 élèves, et elle s’est agrandie jusqu’à recevoir presque 200 garçons et filles dans les années 1970. D’anciennes élèves se souviennent d’avoir ramassées des noix sous le grand arbre dans la cour de l’école, avant sa fermeture en 1990.
(1978, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W940).
Des bœufs et une énorme charrette de paille, mais à quelle époque sommes-nous ? En réalité, la photo a été prise en juin 1992, lors de la grande fête « Orvault au début du siècle ». Des animations et un défilé avaient été organisés pour reconstituer l’univers du début siècle dernier, dans une ambiance festive. Voilà la place devant l’église transformée le temps d’une belle journée d’été !
(Juin 1992, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 111W98).
De la pluie, de la pluie... cela n’empêche pas ces randonneurs d’avoir le sourire lors d’une balade dans le parc du château de la Tour. Heureusement, car ils sont là pour participer au parcours du cœur, randonnée caritative dont les bénéfices sont reversés à la Fédération Française de Cardiologie pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Une petite pause et c’est reparti !
(1994, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 111W164, 1994).
Quelle est cette structure étrange aperçue une nuit de 1995?
En décembre 1995, au Croisy, une passerelle en bois est installée au-dessus du périphérique. Les travaux sont finalisés la nuit pour éviter de perturber la circulation. Elle permet aux piétons et aux cyclistes de relier le rond-point du Bois Cesbron au rond-point de l’Odyssée, en toute sécurité, par la piste cyclable qui continue après la passerelle par un chemin boisé.
(1995, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 111W230).
Le château de style néo-gothique du Bois Raguenet fut construit en 1856 par les Magnier de Maisonneuve. Il fut habité par différentes familles jusqu’en 1974. Avec le début de la construction du lotissement, les habitants du Bois Raguenet devinrent propriétaires du château et de son parc. Mais un tel édifice représentait une lourde charge pour les habitants, et l’état du château se dégradait au fil des ans. Il n’y eut pas d’autre choix que de le détruire, le 5 juin 1984. Aujourd’hui, il ne reste que le parc de 4.5 hectares, toujours propriété des habitants. Mais le château peut revivre grâce aux photos d’archives !
(Avant 1984, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W952).
Depuis 1998, la façade de la mairie principale est restée quasiment identique. Ah un détail près : depuis 2012, un nouveau bâtiment administratif a été construit juste à côté de celui-ci ! L’Hôtel de Ville s’est agrandit tout en gardant son parvis décoré au fil des saisons par les services des espaces verts.
(1998, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 111W376)
Ils plantent un arbre sur le parvis devant l’hôtel de Ville. On est en 1990, le 1er mai exactement. André Louisy, alors Maire d’Orvault, au premier rang, accompagné de Monique Papon, députée de Loire Atlantique, observe Jean-François Arthur, adjoint, qui plante un laurier en ce jour férié. Ils sont entourés de conseillers et d’agents municipaux. Pourquoi ?
C’est ainsi que la Ville a célébré les 100 ans de la fête du travail : selon une tradition ancestrale, on plantait à la campagne l’arbre appelé Mai, comme le symbole du réveil de la nature, entre printemps et été !
(1er mai 1990, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W759)
Mais qu’est-ce que ce champ ? Une terre de labours ? Les fondations d’un immeuble ? Et non, c’est l’aménagement en 1987 de la RN 137, c’est-à-dire la route de Rennes ! Au niveau de la Croix Verte, on élargit, on creuse, on pousse les bas-côtés pour créer une nouvelle route. De petits hommes tracent une grande avenue pour s’échapper dans la campagne. Les maisons vont-elles résister à cet assaut ?
(1987, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W966).
Que surveillent donc ces deux maisons jumelles ? En vous promenant à Orvault, vous pourriez vous retrouver à l’extrémité d’une allée encadrée par ces deux maisons presque identiques. L’une aux volets clairs, l’autre aux menuiseries sombres, accordées aux couleurs du ciel noir et blanc, les pavillons du château de la Bigeottière surveillent les visiteurs.
(sans date, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W551).
Lorsque les premiers habitants s’installent à la Bugallière, ils se battent pour éviter l’abandon de ces anciens bâtiments, promis à la démolition par des promoteurs immobiliers. La municipalité rachète la ferme pour la rénover et l’aménager en espace de rencontres et lieux de vie du quartier. Le premier local est inauguré en 1979 : il accueille un centre de loisirs, des cours de guitare, des veillées couscous, des soirées jeux de cartes ou musique autour de la cheminée. Des prémices à l’installation du centre socio-culturel quelques années plus tard !
(1988, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W989).
Cette manifestation à Orvault a rassemblé les habitants sous le signe de la fête, des ballons et des déguisements. Organisée en 1982 par l’Office Municipal Loisirs Enfance Jeunesse (OMLEJ), on ne sait pas grand-chose de plus sur ce carnaval : où, qui, pourquoi, les questions restent mais cette photographie nous montre que les Orvaltais aimaient participer joyeusement à la vie de leur quartier.
(1982, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W507).
Où se situe ce SPAR ? A la Bugallière ! En 1990, des travaux sont réalisés pour aménager le centre du quartier de la Bugallière. On y construit des bâtiments pour accueillir des associations, des services municipaux comme une bibliothèque, mais aussi des commerces. Il semblerait que l’enseigne SPAR avait déjà réservé sa place !
(1990, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W738)
Les services techniques municipaux travaillent depuis toujours à embellir la Ville en s’occupant de l’entretien des parterres de fleurs et des espaces verts. Travail réussi puisqu’Orvault possède 3 fleurs au concours des villes et villages fleuris (et candidate pour obtenir la quatrième !)
Ce jardinier arrose consciencieusement les fleurs devant l’église Saint-Léger, à l’aide de son tracteur et de sa citerne. A votre avis, de quand date cette photo ? Un indice, ne vous fiez pas aux outils de travail, ils n’ont peut-être pas tant changé que ca…
(1988, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W1032).
Cette photographie de 1994 témoigne de l’utilisation depuis plusieurs années de cette place derrière l’église comme d’un parking, pour les visiteurs du Bourg ou de la mairie, située juste au-dessus. Aujourd’hui, des arbres et des haies ont été replantés pour amener de la verdure sur ce bitume. Retour vers le passé où se trouvait ici une vigne appartenant au presbytère ; le curé y cultivait son vin de messe.
(Février 1994, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 111W158).
Pourquoi le parc du château de la Gobinière porte-t’il le nom de Michel Baudry ?
Le domaine de la Gobinière devient la propriété de la Ville d’Orvault en 1976 : il devient un site culturel, avec dès le début l’installation de l’école de musique. En 1995, le château est restauré et accueille la Direction des affaires culturelles et du sport de la Ville. C’est le 10 février de cette même année que le parc est inauguré par le maire André Louisy sous le nom de « Parc Michel Baudry ». Maire de 1974 à 1977, c’est lui qui a convaincu le Conseil Municipal d’acheter cette propriété.
(Février 1995, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 111W214).
Dans les années 1980, des vaches pâturent tranquillement près du Bourg, au lieu-dit La Barionne. On aperçoit au loin le clocher de l’église Saint Léger, et les maisons de la ville tournées vers la nature. Aujourd’hui de nouveaux lotissements ont grignoté la campagne. Pourtant, avec 4 170 000 litres de lait par an, Orvault est la première commune de l'agglomération en production de lait et la cinquième du département. Les vaches orvaltaises défendent leurs territoires !
(1980, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W956).
Les immeubles restent mais l’environnement change ; les quartiers d’Orvault évoluent, et certaines traces du passé ne restent plus qu’en photographie. C’est rare aujourd’hui de trouver une cabine téléphonique au pied des immeubles ; ou bien une Deux-chevaux et une Renault 5 sur un parking !
Cette photo a été prise il y a 25 ans, mais sauriez-vous retrouver dans quel quartier ?
(1988, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W1035).
Savez-vous retrouvez la date cette photo ?
Cette photo a été prise il y a une trentaine d’année seulement (1982) du haut du Sillon de Bretagne. Difficile aujourd’hui d’imaginer la route de Vannes sans commerce, et des maisons et leurs jardins au milieu des immeubles !
(1982, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W980).
Ce jeu fait le bonheur des petits et des grands depuis plusieurs générations. En 1980, est organisée « La Huitaine du Jouet » à la Gobinière, où les enfants sont invités à découvrir des jeux. Le Twister semble leur plaire : ils s’amusent à placer leurs mains et leurs pieds sur les pastilles de couleurs, en réalisant des acrobaties improbables.
La première édition de ce jeu, breveté aux États-Unis, date de 1969. Le twister sera-t-il encore sous le sapin à Noël prochain ?
(1980, Fonds des Archives Municipales d'Orvault, 2W488)